Le Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) a tenu, ce jeudi, son 2ème Congrès au siège national du parti. Un moment fort marqué par la réélection de Dr Ousmane Kaba à la tête de la formation politique. À l’issue d’un scrutin transparent, l’économiste a été reconduit pour un nouveau mandat de cinq ans, avec une large majorité de plus de 90 % des suffrages exprimés.
Dans son discours, Dr Kaba a salué l’engagement des militants et a appelé à une mobilisation accrue en vue de « la victoire finale ». Il est également revenu sur les origines du PADES, créé le 8 février 2017 dans un contexte difficile, suite à son départ du RPG Arc-en-ciel. Il a rappelé les obstacles administratifs rencontrés, avant que le parti ne soit officiellement reconnu par la Cour Suprême dans son arrêt du 10 mai 2018.
« Le PADES est un parti libéral et social, fondé pour rassembler des hommes et des femmes soucieux de servir leur pays. Il s’adresse à tous les Guinéens, sans distinction d’origine, de sexe, d’âge, de religion ou de région », a déclaré Dr Kaba. Il a insisté sur la mission du parti : œuvrer pour une transformation sociale, une unité nationale renforcée et une gouvernance éthique. « Notre ambition est de bâtir une société plus juste, plus équitable et plus prospère », a-t-il affirmé.
La cérémonie d’installation de la nouvelle équipe dirigeante a été rehaussée par la présence de plusieurs représentants de partis politiques, aussi bien nationaux qu’internationaux. À cette occasion, Dr Ousmane Kaba a réaffirmé son attachement à la construction de coalitions politiques solides, en vue d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
« La transition actuelle a permis à la Guinée de sortir d’une impasse profonde. Nous avons soutenu les premiers efforts, notamment en matière d’infrastructures et de lutte contre la corruption. En onze ans, l’ancien régime n’a même pas pu achever la route Conakry-Kindia », a-t-il critiqué.
Cependant, après trois années de transition, Dr Kaba estime qu’il est désormais temps de respecter les engagements du CNRD. « Le retour à l’ordre constitutionnel est indispensable, et les élections doivent commencer à la base. Une inversion du calendrier, avec une présidentielle en premier, risquerait de raviver les tensions et les contestations politiques », a-t-il averti.
Avant de conclure, le leader du PADES a souligné que ce congrès était aussi « une fête de la démocratie », fondée sur la liberté d’expression, la critique constructive et le débat d’idées. Il a invité les cadres du parti à défendre leurs idées avec passion, dans le respect et sans dogmatisme.
La Rédaction Politique