Dans le cadre de l’amélioration des infrastructures routières, le ministère des infrastructures routières et des travaux publics représenté par le secrétaire général et les membres du cabinet ont pris part ce matin à l’ouverture de la première session de pilotage des projets d’infrastructures et de transport financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) ce jeudi, 19 septembre 2024 à l’hôtel Honomo situé dans la commune de Kaloum.
L’objectif de cette première session du comité de pilotage vise principalement à passer en revue l’ensemble de ces projets, notamment l’exécution des PTBA de l’année 2024 et la projection de l’année 2025 à avenir. Quant au Directeur national des routes nationales salue d’abord la présence du secrétaire général et plusieurs membres du cabinet du ministère ainsi que le coordinateur national de L’UGP-BAD tout en leur souhaitant la bienvenue à cette première session du comité de pilotage avant de revenir sur des missions qui leur ont assigné.
« C’est avec un immense honneur et un profond sentiment de responsabilité que je vous souhaite la bienvenue à cette première session du comité de pilotage des projets d’infrastructures de transport financés par la Banque africaine de développement (BAD). Votre présence aujourd’hui, particulièrement celle des membres du cabinet de monsieur le Ministre des Infrastructures et des Travaux publics, témoigne de l’importance que nous accordons à ces projets cruciaux pour le développement de notre cher pays.
Je voudrais au nom de l’ensemble du personnel de l’UGP-BAD élargie à la Direction Nationale des Routes Nationales, remercier à travers vous Monsieur le Ministre des Infrastructures et des travaux publics qui, au-delà de la mise en place de cette UGP et du soutien inlassable dont nous bénéficions au quotidien, a bien voulu mettre en place ce comité de pilotage qui se réunit aujourd’hui pour la première fois. La mission du comité de pilotage, sous la présidence éclairée de monsieur le secrétaire général, est de veiller à la bonne conduite de ces projets. Nous devons nous assurer que les objectifs fixés sont atteints, que les délais sont respectés et que les ressources allouées sont gérées de manière efficiente et transparente. Il s’agit d’une responsabilité collective, et je suis certain que, grâce à l’engagement de chacun d’entre vous, nous saurons relever ce défi.>> a-t-il martelé M. Mami Condé.
Dans la même lancée, le patron de la direction nationale des routes nationales ressort les quatre (4) principaux projets de route dans son portefeuille.
« Le programme multinational d’aménagement de routes et de facilitation du transport au sein de l’Union du fleuve Mano Projet de la route Lola-N’zoo-Fr Côte d’Ivoire (Financement BAD). Le Projet de reconstruction et de bitumage en 2×1 voie de la route Coyah- Farmoréah-fr. Sierra Leone : (Financement BAD/UE) ; Le Projet d’aménagement de la route Boké-Quebo phasel/lot2 (Financement BAD/UE). Le Programme d’aménagement de routes et de fucilitation du transport au sein de l’Union du fleuve Mano phase 3 (Pont sur le fleuve Makona dans la sous-préfecture de Nongoa) (financement BAD). Chacun des projets est composé de 4 à 5 composantes qui portent essentiellement sur :
- Aménagement/Reconstruction des routes et sa composante
- Ménagements connexes et activités en faveur des femmes et des jeunes. Composante
- Facilitation du transport Composante
- Appui institutionnel/Secteur des transports Composante 5 : Gestion du Programme/Projets. » explique-t-il
Quant au Secrétaire général du Ministère des Infrastructures et des Travaux Publics, il affirme que le développement des infrastructures constitue un des piliers de la transition.
Selon lui :«Vous savez que le développement des infrastructures constitue un de la transition surtout le PRI, LAXE 5 collectivités, mobilité constitue un des axes majeurs et sans compter que, conformément à la vision du CNRD le président de la République qui a mis au centre des débats et au niveau du gouvernement et le développement des infrastructures en Guinée. Le désenclavement des zones rurales et notamment l’entretien de tout le réseau constituent un des maillons forts de notre transition. Parmi les partenaires techniques et financiers aujourd’hui, nous avons la Banque africaine de développement (BAD) qui est un partenaire fiable à la Guinée, déclare-t-il.
À retenir que cette session du comité de pilotage a connu la présence de plusieurs représentants des différents secteurs et un succès parfait.