Conakry, le 26 avril 2024 – Le Premier ministre, accompagné des ministres de l’Administration du Territoire, de la Santé et de l’Action Sociale, s’est rendu à l’aéroport Ahmed Sekou Touré et a accueilli les victimes de l’accident survenu sur la nationale Macenta-Guéckédou. Au total, 8 blessés graves et leurs parents étaient répartis dans 3 avions, en plus des 5 premiers blessés accueillis d’hier.
Au nom du Premier ministre et du gouvernement, le Ministre de l’Administration du Territoire a présenté ses condoléances au peuple de Guinée et aux familles endeuillées, déclarant : « Cet accident a endeuillé à nouveau le peuple de Guinée avec 16 cas de morts»
Il a ensuite remercié toutes les sociétés opérant dans la région qui ont facilité l’évacuation des blessés et de leurs parents jusqu’à Conakry. Il a ensuite rappelé l’importance de la sécurité dans les transports qui exige la prudence. « lorsqu’on transporte plus de 50 passagers, on doit avoir à l’idée qu’on doit protéger 50 âmes en conduisant avec prudence ».
Le ministre de l’Administration du territoire, a également interpellé le syndicat à prendre toutes les dispositions nécessaires avant tout départ et a indiqué que les forces de l’ordre prendront désormais leur responsabilité : « On ne peut pas continuer à endeuiller le peuple de Guinée comme cela se passe maintenant ».
Le ministre de la Santé a quant à lui rassuré que tous les médicaments, intrants nécessaires et des extracteurs avaient été acheminés hier et que la prise en charge avait commencée. Il a souligné la forte mobilisation du personnel de santé pour limiter les dégâts.
Oumar Djouhé BAH a également rassuré que les patients avaient été transférés dès leur descente de l’avion dans les grands établissements de santé de Conakry pour une prise en charge rapide et gratuite jusqu’à ce que les familles puissent regagner leur domicile.
Enfin, il a rappelé l’importance de la prévention, « La prévention coûte moins cher que la prise en charge. Nous devons être prudents. Nous enregistrons beaucoup d’accidents. Nous devons être responsables, surtout lorsque nous avons entre nos mains la vie de nos compatriotes… ». Dit-il.