Présidentielle au Sénégal : le dossier Ousmane Sanko se complique pour sa candidature aux élections présidentielles

La Cour suprême a confirmé sa condamnation dans la nuit du jeudi à vendredi, 04 au 05 janvier 2024. Elle a rejeté ainsi l’appel du Maire de Ziguinchor, contre sa condamnation pour diffamation, portant ainsi un nouveau revers de participer à l’élection présidentielle.

En 2021, M. Sonko aurait été accusé de viol et qui a suscité des polémiques dans tout le pays à la suite de diverses décisions de justice. Plus tard, de nouvelles accusations vont surgir. Il affirme ainsi que toutes les accusations portées contre lui sont motivées par des considérations politiques.

Malgré sa condamnation par contumace à deux ans de prison pour « corruption de la jeunesse » dans l’affaire Adji Sarr du nom d’une ex-employée de salon de massage de Dakar, le maire de Ziguinchor, en Casamance, a pu garder intactes ses chances de continuer sa course vers le fauteuil présidentiel.

Par conséquent, le coup fatal a été porté à Ousmane Sonko par cette confirmation de la Cour suprême de sa condamnation dans l’affaire de diffamation qui l’oppose au Ministre sénégalais du Tourisme, Mame Mbaye Niang. Six mois avec sursis! Un verdict qui est loin d’être le plus lourd dans l’histoire judiciaire du Sénégal, qui suffit à mettre entre parenthèses, et qui compromet les ambitions d’Ousmane Sonko pour la présidentielle au Sénégal.

Selon les textes de loi sénégalaise, Ousmane Sonko ne peut pas participer à la course à la présidence tant qu’une telle condamnation est maintenue.

Les poursuites judiciaires ont compliqué ses projets de candidature à l’élection présidentielle au Sénégal. La commission électorale examine actuellement les candidatures et devrait publier une liste finale des candidats présidentiels autorisés d’ici le 20 janvier.