Guinée Transition : Claude Pivi toujours en cavale, les 500 millions aideront ils à le retrouver ?

Le procès des massacres du 28 septembre a repris. Les autorités rassurent des nouvelles mesures qui vont entrer en vigueur dans le cadre du déroulement de ce procès. Durant ce temps, un accusé est encore introuvable et le gouvernement promet une somme de 500 millions pour celui ou celle qui aiderait à le retrouver.

Depuis le 04 novembre 2023, un groupe de commando lourdement armée ont attaqué la maison centrale. Au cours de cette attaque, il y a eu une évasion de plusieurs détenus du massacre du 28 septembre dont Claude Pivi qui est encore introuvable.

Suite à l’événement qui s’est passé le 04 novembre 2023, Bogola Haba, Coordinateur du FNDT, s’exprime en ces termes : « La situation exceptionnelle qui s’est passée le 04 novembre ne veut pas dire que notre armée n’est pas forte. Non, c’est une situation de faillite, d’un processus et ça n’a même pas tenu 24 heures, ni 12 heures, pour que cela soit contrôlé et limité dans la zone spéciale de Kaloum, ça c’est ce qui est très important. Vous ne pouvez pas empêcher les événements de se produire, mais votre capacité à limiter l’impact de ces événements sur le territoire est ce qui est important. »

Sur la question des 500 millions que les autorités proposent pour celui qui aiderait à retrouver Claude Pivi ou donnerait des informations sur sa position, Bogola Haba pense qu’il serait encore mieux de rassurer sa communauté, tout ceux qui de près ou de loin peuvent avoir un contact direct avec lui. « Maintenant, ce qui concerne ceux qui sont aujourd’hui hors de la maison centrale. Je veux parler de Pivi, je crois que nous devons porter confiance à notre armée, à notre justice et même à Pivi, lui-même qui a servi ce pays pendant des années et je ne pense pas qu’ils vont poser des actes qui vont aller dans le cadre de l’insécurité de notre pays. C’est pourquoi, ces questions de 500 millions et autres, je pense qu’on en a pas besoin et nous demandons au ministre de la justice d’apaiser et d’avoir un discours qui rassure. Les populations ont fait de cette affaire de 500 millions comme un jeu, et aujourd’hui, au lieu que ça serre, aujourd’hui ça desserre. Pivi était dans un processus, où il y avait un avocat connu et qui le défendait, il faut le rassurer, il faut rassurer sa communauté, ses frères, ses enfants, tous ceux qui de près ou de loin peuvent avoir un contact direct avec lui. C’est de cela, on a besoin en Afrique. », Affirme-t-il ?