Le Comité National du Rassemblement pour le Développement, CNRD et son gouvernement à tour de rôle, sont passés sur le plateau de la synergie des Radios et Télévision de Guinée. Objectif, présenter le bilan de leurs gestions depuis le 5 septembre 2021.
Dans cet exercice, le ministre de la défense nationale était devant les journalistes pour défendre le bilan de son département durant ces deux ans de gestion.
Pour le général Aboubacar Sidiki Camara, depuis l’avènement du CNRD au pouvoir, les conditions de vie des militaires ont systématiquement changé : ‘’ Avant le 5 septembre, la situation des militaires était connue par tous les observateurs. Vous savez comment les militaires étaient mal habillés. Chaque militaire guinéen avait sa tenue et les gens n’étaient pas casernés. La structuration de la formation n’était plus de mise. Pas parce que ça n’avait pas été fait avant, mais ça avait été complètement abandonné à cause de la politisation de l’armée. Et lorsque l’armée est politisée, on ne peut plus respecter la rigueur et la discipline et les chefs militaires ne font pas ce qu’ils doivent faire ‘’ a déclaré le ministre de la défense
Avant d’ajouter : « Depuis le début de la transition, les hommes ont été habillés parce qu’on dit souvent les hommes en uniforme, donc il était nécessaire qu’ils soient en uniforme. Ils ont été casernés et ensuite récupéré toutes les armes qui se baladaient pour les mettre dans les magasins d’armements afin que les militaires ne touchent aux armes que pendant leur service. Pour qu’ils rentrent chez eux sans arme », a-t-il dit
Parlant de la politisation de l’armée aux temps des anciens régimes, il dira ceci : ‘’ Lorsqu’on dit la politisation de l’armée, c’est l’utilisation de l’armée à des fins politiques. Et c’est ce que les politiques d’alors faisaient. Quand on prend quelqu’un qui a un diplôme de lieutenant, on le nomme général et un jeune capitaine qui a un diplôme d’état-major, tu lui dis d’obéir à un général qui a à peine un diplôme de lieutenant. Que voulez-vous ? C’est de la politisation’’ a expliqué
Salif Camara