Boubacar Siddighy Diallo titille Dalein et autres : ‘’ lorsqu’un acteur politique dit je ne crois pas à la justice, c’est un droit politique ‘’

Le ministre de la Justice et garde des sceaux a comparu devant la barre du tribunal de première instance de Dixinn, pour des faits d’abus, d’autorité. Une plainte formulée par certains leaders du FNDC dissous.

Pour le président du parti UMP, cette comparution a tout son sens. Et, cela dénote de l’indépendance et de l’importance que les autorités de la transition ont pour la justice guinéenne : « le ministre a fait passer un message, je crois que dans son intervention, il a eu à le dire, c’est-à-dire qu’aucun citoyen n’est au-dessus de la loi et lorsque quelqu’un est convoqué, il répond alors la morale de l’histoire, c’est que le ministre montre à tous les Guinéens que lui qui est le ministre de la Justice garde des sceaux, il se soumet même quand la loi a été violée mais, il se soumet à l’autorité de la justice alors ça veut dire aucun autre Guinéen ne devrait être au-dessus de la loi », a expliqué le leader de l’UMP

Si la comparution du ministre Charles Wright en Guinée a pour effet de donner plus de crédit à l’indépendance de la justice guinéenne, d’autres acteurs politiques qui sont inquiets par cette dernière refusent de comparaître.

Il place, comme argument, l’instrumentalisation de la justice par l’exécutif. Une démarche que déplore l’ancien député à l’Assemblée nationale : « Ça, c’est un faux débat lorsqu’un acteur politique dit je ne crois pas à la justice, ça, c’est un droit politique à l’expression, mais le devoir du citoyen amène tout citoyen à se soumettre aux exigences et aux décisions judiciaires, il n’appartient pas à un citoyen de juger la justice donc si ça veut dire qu’aucun citoyen ne croit à la justice même les meurtriers ne croient pas à la justice ça ne veut pas dire qu’ils ont blancs », a déclaré Boubacar Siddighy Diallo

À ceux que qui hésitent de répondre aux convocations de la justice guinéenne, l’ancien 2ᵉ Vice-Président de la Commission des Lois de la 9ᵉ législature les invite à rentrer et à faire confiance à la justice guinéenne : « Venez-vous soumettre, le juge, il fait un motif, il fait un dispositif, il prend une décision, vous condamne, mais en le faisant, il utilise les mécanismes de la loi, alors si dans sa décision qui vous incrimine il n’utilise pas la loi, mais tous ceux qui vont lire la décision, le motif de votre condamnation comprendrons que le droit n’a pas été dit et il y a la cour suprême ici pour vérifier est ce qu’au deux premiers niveaux de jugement est ce que le bon droit a été utilisé, donc si un citoyen dit non puisque je ne crois pas à la justice, donc je refuse d’aller devant le juge, mais s’il appartient à un citoyen de prendre cette décision, mais qu’est-ce qui reste à l’état il ne restera rien à l’état », a fait comprendre le président du parti UMP

 

 

 

BMS