Rapport IGE : ”ce rapport doit s’élargir sur les organes de presse qui reçoivent des subventions de l’État ” MoussaIboun Conté.

Pour le journaliste et activiste de la société civile, Moussa Iboun Conté, ce rapport de l’IGE est une chose à apprécier dans la mesure où cela permet d’avoir un regard sur la gestion de la chose publique : « Quand vous avez la charge d’assumer les responsabilités des entités publiques, il est de votre devoir de rendre compte de votre gestion qui est Quand même tout à fait normal que ce rapport soit rendu public que les citoyens sachent l’utilisation que l’on est en train de faire des fonds publics », a-t-il déclaré

Mais, pour avoir une vision globale sur les moyens déployés par l’Etat, Moussa Iboun Conté pense qu’il faut étendre désormais cette inspection au niveau des entreprises de presse qui bénéficie de la subvention de l’Etat : « je crois qu’il faut étendre la mesure aux entreprises de presse aussi qui bénéficie de la subvention de l’État, il faudrait aussi aller fouiller dans l’utilisation de ces fonds que l’état met annuellement à disposition aux entreprises de presse pour que l’on sache quelle est l’utilisation qui est faite de ce fonds, c’est ce qui est prévu dans la loi d’accès à l’information publique, je crois que le pouvoir est en droit de nous dire de ce principe de ces exigences compte tenu de la loi à l’accès à l’information publique et compte tenu aussi dans la charte africaine sur des valeurs et les principes de l’administration publique et tout cela aussi par l’initiative du gouvernement ouverte à laquelle la Guinée a souscrit depuis 2011 quand le Pr Alpha Condé était au pouvoir », a-t-il fait comprendre

Enfin, il dira que la Guinée devrait respecter les engagements déjà signés sur le plan international : « je crois que nous avons souscrit à ce principe de gouvernance, il est de notre devoir de le mettre en valeur, de respecter nos engagements internationaux et la publication du rapport de l’IGE s’inscrit en droite ligne de ce respect de notre engagement international, je crois que c’est du pain béni pour le citoyen et pour les journalistes pourvu que l’utilisation que l’on en fait, qu’on la fasse de manière professionnelle et de façon franchement impartiale », a laissé entendre le journaliste et activiste de la société civile

Salif Camara