Journée mondiale du don de sang : « Nous avons assez de difficultés » Niankoye Yve Haba, directeur national de la transfusion sanguine

Le conseil national de la transition a organisé, à l’occasion de la journée mondiale du don de sang, une journée de don de sang au palais du peuple. Cette activité a regroupé quelques conseillers nationaux et des acteurs liés à la transfusion sanguine.

Le directeur national de la transfusion sanguine a révélé plusieurs difficultés liées à l’obtention du sang dans les structures sanitaires du pays : « nous avons des difficultés parce que nous n’avons pas suffisamment de moyen pour la communication parce que pour faire don de sang les gens ont besoin d’information relative à tout ce que peut-être une contre-indication pour le don de sang, mais aussi les gens ont besoin de savoir quelles sont les conditions pour pouvoir donner le sang, donc il nous manque aujourd’hui les possibilités de communiquer par les voix qui sont disponibles actuellement et que ça soit par les médias que vous représentez que ça soit par les supports de communication qu’il faut produire, nous avons d’énormes difficultés pour cela et ça fait que l’information ne passe pas au sein de la population et la principale plainte auprès de la population c’est plutôt, ils n’ont pas d’information et les gens ne savent même pas où il faut aller donner son sang et ce sont des causes de la faible mobilisation de la population », a déclaré Niankoye Yve Haba

 

À en croire le directeur, le don de sang a un grand avantage si la collecte se faisait de manière régulière dans les structures sanitaires : « le don de sang, il faut savoir que ça permet aux structures de transfusion sanguine et par-delà aux structures de soin d’avoir du sang pour les patients et il faut savoir qu’il y a certains patients ce sont généralement les femmes du fait des complications de la grossesse ont perdu beaucoup de sang et ces femmes ont besoin très souvent d’être transfusés les enfants avec le paludisme grave ont parfois besoin aussi d’être transfusés et le cas des drépanocytaires, des accidentés et les cas des chirurgies locaux pour tous ces patients, il faut régulièrement du sang et il y en a qui prennent le Sang à vie donc pour ces patients-là, il faut du sang parce que jusqu’à présent on n’a pas parvenu à fabriquer le sang », à témoigner le directeur national de la transfusion sanguine

 

Salif Camara