Coyah insécurité : Deux présumés bandits présentés à la presse avec des armes de guerre et des véhicules volés

 

Les forces de défense et de de la préfecture de Coyah viennent de mettre le grappin sur deux malfrats avec des armes de type PMAK, deux véhicules volés et une importante quantité de chanvre indien.

À en croire les officiers de police qui ont réussi cette opération, c’est dans la matinée du jeudi 11 mai 2023, qu’une importante quantité de chanvre indien à bord d’un véhicule, en provenance de Forécariah a été saisie. Et dans la nuit du 17 au 18 mai 2023, Mohamed Camara résident à Dabompa a été arrêté à Laminayah, dans la commune urbaine de Coyah, muni de deux P.M.A.K, avec deux boîtes de chargeurs contenant 46 cartouches et un pistolet calibre douze de fabrication locale.

Le commissaire central de Coyah Mansa Mady Condé est revenu sur ces interpellations: « nous avons été informés par un citoyen dès notre rencontre avec Mr le préfet et les élus locaux. Ils se sont mis à notre entière disposition et l’opération a été engagée. Nous rassurons la population de Coyah et comme l’a souhaité le président de la transition et le ministre d’Etat à la sécurité et de la protection civile en accord avec le vaillant directeur général de la police nationale, nous n’allons pas dormir tant que la population n’est pas en sécurité», a déclaré le commissaire

Arrêté avec deux PMAK et des munitions, Mohamed Camara chauffeur de profession, dit être qu’une victime dans cette affaire : « c’est Koro Moussa qui m’a induit en erreur. Il m’a commissionné de Kankan pour venir prendre un bagage à Dabompa et il m’a remis 3 millions de nos francs et m’a demandé de venir avec le sac. De retour de Kankan, je suis venu prendre le sac, Sory m’a logé dans un hôtel à Dabompa. Après, il m’a remis aussi 2 millions comme frais de transport et d’hôtel. Après, j’ai déplacé une moto pour me déposer à Coyah pour venir prendre le véhicule. C’est dans ça que j’ai été attaqué par des gens qui m’ont frappé avec un bâton au dos et la police est venue intervenir pour m’emmener au commissariat. Arrivé au commissariat, on m’a demandé sur le contenu du sac, j’ai répondu que je ne connais pas, car Moussa m’avait dit de ne pas ouvrir le sac et il était fermé à l’aide d’un cadenas. Quand la police a ouvert le sac, elle m’a demandé sur les armes trouvées dedans, j’ai répondu que je ne connais rien. Le sac ne m’appartient pas, c’est Moussa qui m’a commissionné et je ne connais rien de son contenu», a expliqué le présumé bandit

Le second présumé bandit est lui accusé de vol de voiture : « Après mon voyage sur Madina, vers 18 heures, j’étais en train de compter mon argent, trois jeunes sont venus me voir pour un déplacement pour Kiria, dans Wonkifong. Arrivée sur le lieu, j’ai vu un Prado stationné devant une maison, les deux jeunes sont montés dedans et l’autre est resté avec moi. Quelques minutes après, j’ai réclamé mon argent et ils m’ont dit d’attendre jusqu’après le barrage. Au niveau du barrage, j’ai encore demandé le prix de mon déplacement et sur ce, deux policiers sont venus sur la moto et ont demandé d’arrêter la Prado car c’est une voiture volée et directement. Il y a eu un des tirs et tout ce temps, j’étais garé au niveau du barrage pour mon argent et c’est là que j’ai été embarqué pour la police. Les jeunes en question ont pris la fuite. Moi, je n’ai rien à voir avec eux, car je suis un simple chauffeur», a laissé entendre cet autre présumé bandit

Les deux individus ont été conduits chez le procureur pour être auditionnés.

Salif Camara