Le président du PEDN (parti de l’espoir pour le développement national), a réagi ce week-end end sur l’annonce des forces vives de Guinée de suspendre leur participation aux pourparlers avec le Premier ministre, annonçant dans le même sillage la reprise des manifestations de rue à partir du 10 mai 2023.
Pour l’ancien premier ministre Lansana Kouyaté, le dialogue ne doit pas s’arrêter : « c’est nous qui avions dit que le dialogue ne doit pas s’arrêter, il ne faut pas reprocher à la mariée d’être trop belle, c’est nous qui avons demandé, on dit, il faut que le dialogue continu, la Guinée aura toujours besoin de dialogue même après la transition, c’est là où on ne parle pas qu’on casse, c’est là où on ne parle pas qu’on n’arrive pas à comprendre la politique des uns et des autres », a déclaré le président du PEDN (parti de l’espoir pour le développement national)
Devant les militants, il soutient que se retrouver autour de la table de dialogue vos mieux que d’envoyer les enfants des autres dans la rue pour se faire tuer « parlons ça vaut mieux que se barricader et envoyé les enfants à l’échafaud, on est à combien de mort là des jeunes garçons, je crois qu’on doit être dans les 17 selon ce que j’ai entendu, 17, c’est trop. Qui sont ces enfants ? Qui s’est-ce qui aurait pu être demain ? Pourquoi abréger leurs vies ? » S’est interrogé l’ancien premier ministre
Salif Camara