Gbessia : le corps d’un malade mentale retrouvé inerte à un arrêt de bus.

C’est un corps sans vie qui a été retrouvé ce lundi vers 9 heures du matin dans la cité aérienne de Gbéssia dans un arrêt de bus.

Rapidement identifiée comme étant Bangaly Camara, 42 ans, la victime serait morte, de façon naturelle. D’après l’autopsie « Bon en fait nous aux environs de 7h on a été saisi par le commissariat central de Gbéssia suite à une découverte macabre, alors nous avons alerter le procureur et la médecine légale ensemble une équipe s’est dépêcher sur les lieux arrivé sur les lieux nous constatons qu’un individu qui a rendu l’âme dans un arrêt de bus alors c’est un peu étonnant mais il se trouve que il est identifié, il loge tout près d’ici ,sa famille est là voilà un parent ,son parent qui est là il est officier et qui nous a affirmé qu’effectivement c’est son frère et depuis une belle lurette il a une dépression mentale que il batte le pavé ici chaque fois et depuis il arrive qu’il passe la nuit ici ,depuis il rentre à la maison mais les spécialistes du corps ils ont examiné et nous informe qu’effectivement il n’a aucun sévices corporel donc cela revient à dire que il y’a de cela deux 2 jours il serait décédé sur la plaque y’avais personne ici il passe la nuit avec un autre malade mental donc ce n’est que l’arrivée de la dame qui vend les loteries ici qui a informé le commissaire central de Gbéssia et les gendarmes et nous tous on a investi les lieux pour examiner le corps et nous en tant que criminalistique on a trouvé aucun trace de violence sur le corps et le procureur fut informé il demande à ce le corps soit remis à la famille pour procéder l’inhumation », a expliqué Mohamed N’diaye, commissaire principal de police et responsable de la police technique et scientifique

Mohamed N’diaye, commissaire principal de police et responsable de la police technique et scientifique

Présent sur les lieux, le frère de la victime est revenu sur cette découverte macabre du corps de son frère : « Ce matin, j’ai été appelé par ma grande sœur que notre jeune frère vient de rendre l’âme, je dis où ? Il m’a dit que c’est à côté de Tropicana donc je me suis précipiter de venir constater les faits, j’ai trouvé l’autorité compétente chargé à la matière et à l’issue de leur résultat ça été dit que ça été une mort naturelle donc après investigation ils ont mis le corps , ils ont appelé d’abord le procureur chargé de la matière et après le résultat le procureur aussi a décidé d’informer l’autorité qui est en plus de mettre le corps à la disposition de la famille puisque le corps n’a pas été violenté on se dit que c’est une mort naturelle donc je ne peux que remercier l’autorité particulièrement la police et la gendarmerie donc je ne fais que remercier et je me met toujours à la place de la famille pour continuer toujours à remercier tout le travail qui a été fait ça été fait pour nous et nous édifier notre jeune frère qui est couché aujourd’hui est ce qu’il n’a pas été violenté mais après le résultat on a constaté qu’il n’a pas été violenté c’est une mort naturelle », a expliqué commandant Conté

commandant Conté frère de la victime

Par ailleurs, il affirme que le défunt souffrait d’une aliénation mentale depuis des années : « effectivement il souffrait d’une maladie parce que quelqu’un qui est correcte ne peut pas déloger dans la famille à chaque fois quand moi je le trouve à l’aéroport je le demande je dis Bangaly qu’est-ce que tu cherches dans la vie ,tu sais que tu as ta propre maman ici ,tu as ta famille ici viens dans la famille il va dire d’accord je viens mais il ne vient pas donc on a constaté qu’il avait un problème mental qui commençait à s’installer autour de lui et tout récemment moi je l’ai promis j’ai dit Bangaly attend moi ici quand je quitte au service je viendrai vous chercher aller voir mon grand frère pour que la famille peut vous accepter trouvé un local mais malgré tout il n’a pas accepté finalement voilà le résultat final de la vie », a expliqué le frère de la victime

Après l’autopsie une mise à disposition du corps a été faite par les autorités à la famille pour qu’elle puisse dignement enterrer le défunt.

 

 

Salif Camara