Cadre de dialogue inter-guinéen: ‘’ aucun parti politique autour de la table n’est représenté à 15 % sur toute l’étendue du territoire ‘’ Abdoulaye Kourouma

Pour de nombreux acteurs politiques ayant pris part au dialogue National inter-guinéen, il ne sert à rien d’entamer des nouvelles démarches pour un autre cadre de dialogue.

Dans un entretien accordé à notre rédaction, le leader du RRD désapprouve cette démarche. Pour lui, il n’est jamais tard pour dialoguer : “ Vous avez toujours des gens qu’ils veulent pas que ça avance , ça se discute surtout ce qui pense que le dialogue est derrière nous , le dialogue est permanent, le dialogue n’es jamais dernière un pays , le dialogue n’est jamais derrière une famille , le dialogue n’es jamais derrière les amis surtout il s’agit de l’Etat et surtout que nous sommes dans la transition donc moi je pense que dans une transition le dialogue est permanent ”, a-t-il indiqué

Depuis quelque temps, des langues se délient pour institutionnaliser le cadre de dialogue. À en croire le président du rassemblement pour le renouveau et le développement, certaines personnes cherchent à créer un business autour de ce cadre du dialogue: “ Donc moi, je pense que même les démarches pour institutionnaliser ce cadre de dialogue ou d’autres en font leur business pour non, ça ne va pas freiner leur business s’ils veulent, ils peuvent créer d’autres business, mais il faut qu’ils acceptent que tout le monde soit autour de la table, surtout les acteurs essentiels censés à être dans le débat démocratique parce que la finalité de la transition, c’est le retour à l’ordre constitutionnel et cela se fait forcément par les élections. ” a laissé entendre le président du RRD

Par ailleurs, il n’a pas manqué d’attaquer ouvertement les partis politiques ayant pris part au dialogue, qui pour lui ne représente absolument pas grande chose dans l’échiquier politique guinéen : “ Ceux qui étaient là toutes suite ils vont commencer à chercher les alliances, c’est vrai lorsqu’ils s’agit de payer 1 milliard de caution avec 10 ou 20 ou 60 milliards de plafonnement comme frais de campagne, vous avez vue quelle partie politique autour de la table qui a la possibilité , qui a la capacité et qui est représentée même à 15 % sur toute l’étendue du territoire ça n’as pas soyons sérieux avec l’Etat , soyons sérieux avec nous-mêmes , soyons sérieux avec le pays il faut que les gens arrête , il faut qu’ils cessent de penser que ceux qui passe aujourd’hui c’est avantageux pour nous non ” , a laissé entendre le politique

Parlant de la médiation entamée par les religieux, Abdoulaye Kourouma a déploré depuis plusieurs années les prises de positions souvent remarquées de personnes censées être des arbitraires.

 

Mamadou Samba Barry