Insécurité galopante à Conakry : les citoyens de Conakry partagés entre la peur et la colère

La problématique sur l’insécurité galopante à Conakry refait surface depuis quelques mois maintenant. Des paisibles citoyens sont victimes à longueur de journée des attaques à mains armées se soldant par des pertes en vies humaines le plus souvent.

Rencontré ce vendredi 24 février, les citoyens de Conakry ont été exprimé leurs attentes dans le cadre de la lutte contre ce phénomène. C’est le cas Grovogui moriba marcelin « je pense le problème d’insécurité est un problème majeur qui concerne toute les couches, aujourd’hui personne n’est épargné de cette situation et au-delà de ce facteur, il faudrait qu’il y ait une implication de toutes les couches sociales que ça soit les autorités, les populations riveraines, les populations civiles, je veux dire autant que ça soit les forces de sécurité chacun devrais s’y mettre pour mettre fin à ce phénomène », a déclaré ce jeune.

Pour cet autre citoyen, il pense que ce problème d’insécurité est lié au manque de travail des jeunes dans les quartiers : « Bon moi à mon idée l’insécurité, c’est dû à la grande pauvreté. Les 70 % des jeunes guinéens, ils ne travaillent pas et ça joues beaucoup sur nous parce que quelqu’un qui est assis à la maison, il fait rien, il est obligé d’arnaquer ou d’agresser ceux qui en ont donc. Le gouvernement doit aider les jeunes a trouvé du travail cela va diminuer un peu l’insécurité. Et surtout chaque fois on entend y a des tueries par ici surtout les gens ils déplacent les motards après ils les tuent ou bien, ils les poignardent avec les couteaux pour leur retirer les motos ils vont vendre les motos à 3.500.000 5.000.000 tout ça là c’est dû à la pauvreté moi à mon avis en tout cas bon le banditisme est dû à la grande pauvreté ouais » a laissé entendre Sékou Kaba

Quant à Bah Thierno Mamoudou, il lance un appel aux autorités guinéennes de se pencher sur une stratégie de lutte contre ce phénomène « je peux lancer à l’Etat de nous aider. C’est eux qui sont chargés de nous sécuriser donc comme eux ne peux pas donnés l’argent a tout le monde don à tous les citoyens donc eux doit faire leur mieux de nous sécuriser quoi parce que s’il faut même ils n’ont qu’à faire une patrouille mixe à partir de 18H jusqu’à 6h du matin », a lancé ce autre jeune rencontré ce vendredi

À rappeler que ce phénomène de l’insécurité à Conakry devrait être un réel sujet de débat pour mettre fin à ce fléau dont le dernier cas en date s’est produit hier jeudi dans le quartier Yembeya dans la commune de Ratoma, un jeune candidat pour le recrutement dans l’armée a été tué devant sa cours par des hommes armés.

Salif Camara citoyennews.com