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Avancé dans le chronogramme : ‘’ Le délai des 24 mois peut être respecté ‘’ assure Dr Faya Millimono

Le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation a fait une mise au point ce mercredi 12 juillet 2023, lors de la deuxième session du comité de suivi du processus devant conduire au retour à l’ordre constitutionnel. Dans sa communication, Mory Condé a présenté les avancées réalisées dans le cadre de la mise en œuvre du chronogramme de la transition.

Rencontré par notre rédaction sur le sujet, Dr Faya Millimono président BL dit croire à cette avancée dont se vente les autorités de la transition guinéenne: « Je peux dire oui parce que le chronogramme dont il est question du suivi et évaluation a été négocier entre la CEDEAO d’un côté et le CNRD et le gouvernement de l’autre, au sorti de cette rencontre, vous avez tendu le micro à un des représentants de la CEDEAO qui a confirmé effectivement des avancées dans le processus de mise en œuvre du chronogramme  donc nous ne pouvons pas parce que tous les détails de ce chronogramme c’est vraiment entre le gouvernement et la CEDEAO, Si d’un côté le gouvernement mentionne des avancés significative et cela est confirmé par le représentant de la CEDEAO à Conakry, je ne vois pas quelle autre raison peut pousser un acteur politique et social à douter de cela », a déclaré Dr Faya Millimono

À la question de savoir Est-ce que le délai des 24 mois sera respecté ? le leader du BL répond : « Le délai des 24 mois peut être respecté et c’est d’ailleurs le souhait de tout le monde que le délai des 24 mois soit respecté, mais pour que le délai des 24 mois, soit respecté il y a aujourd’hui une question importante qu’il faille répondre, la question, elle est financière », a-t-il

Poursuivant, il dit avoir quelques préoccupations par rapport à la mise en œuvre de ce chronogramme : « il y a un chronogramme qui a été adopté par la CEDEAO d’un côté et le CNRD et le gouvernement de l’autre, dans le chronogramme il y a dix points majeurs à l’agenda parmi lesquelles il y a le recensement général de la population et de l’habitat, c’est un processus qui est coûteux, le recensement administratif à vocation civile, c’est également un processus très coûteux en plus, il y a l’organisation du référendum lorsque la constitution sera élaboré, c’est également une consultation majeure qui va coûter de l’argent, les élections locales, les élections législatives, la présidentielle lorsque tous ces éléments sont mis ensemble, il est clair que le facteur financier est extrêmement important, aujourd’hui la question qu’il faut se poser c’est ce que la CEDEAO et le reste de la communauté internationale sont en train de faire pour accompagner les autorités de Conakry à trouver les moyens nécessaires à la mise en œuvre de ce chronogramme », a laissé entendre le président du BL Dr Faya Millimono

 

 

Salif Camara et BMS pour Citoyennews.com