Célébration du 8 mars : des femmes de Madina interpellent le Colonel Doumbouya sur leurs difficultés.
L’humanité célèbre ce mercredi 8 mars 2023, la journée internationale des droits des femmes. Cette journée, instituée par les Nations Unies, consiste à attirer l’attention des gouvernants et décideurs sur les droits des femmes et des moyens de les aider à sortir de leurs difficultés.
En marge de cette journée, nous avons rencontrés les femmes du grand marché de Madina. Dans l’ensemble, elles ont expliqué les difficultés quotidiennes rencontrées tout en interpellent le président de la transition sur leurs conditions de vie et de travail.
« C’est une grande joie, mais là où nous sommes comme ça même les habits pour le 8 mars nous n’avons pas eux ,ça fait 3 jours aujourd’hui on se prépare pour avoir le prix des habits mais nous n’avons pas eux donc la fête là c’est pour nous les femmes et nous sommes très contente mais dite au président mamady doumbouya de nous aider de laisser l’argent, Conakry est dure madina aussi nous ne sont pas en l’aise ici, et nos maris ne travaillent pas nos enfants ont abandonné l’école par manque de moyens, moi ça fait trois 3jour aujourd’hui mes enfants n’ont pas mangé, c’est de lafidi que les voisins ont donné à mes enfants .je viens ici pour vendre la marchandise des gens pour que je puisse avoir un peu dedans dites à mamady boumbouya d’avoir pitié de nous les femmes », a déclaré Mamata Camara
Pour cette dernière, elle dénonce les difficultés des femmes tant au foyer qu’à leur lieu de travail. Elle invite les autorités à penser aux femmes. « Bonne fête à nous les femmes, mes amies tout le monde ,moi ce que j’ai dire au aux gouvernement c’est de nous aidez-nous les femmes, à l’heure-là nous souffrons les denrée alimentaires sont très chers au marché et nous sommes à deux pas du mois de ramadan donc à l’occasion de cette fête du 8 mars nous allons dire au président Mamady Doumbouya la souffre qui est sur nos épaules vraiment qu’il nous aide nous ne comptons que sur eux nous mettons nos mains derrière nous de nous aider nous avons une famille », a lancé Aicha Keita
Cette autre, rencontré en face de son petit commerce, relate les difficultés pénibles qu’elle rencontre:
« Nous souffrons beaucoup, mais on n’a pas le choix, certaines, leurs mari ne travaillent pas, il faut qu’elles sortent pour se débrouiller il y a aussi la scolarité des enfants une femme seul ne peux pas gérer tout ça. Nous sommes trop contentes pour cette fête, mais ce sont les moyens qui nous manquent, si vous voyez qu’on n’est assis sous le soleil, c’est par ce qu’on n’a pas le choix sinon tout le monde aime les bonnes choses donc nous demandons à Doumbouya de nous aider », a lâché Aicha Camara
Kadiatou Danfaka
