Constat d’un citoyen de Faranah : Soutenons notre frère Ibrahima Traoré, dit Okala, un vrai soldat de la terre
Moi, en tant que fils de Faranah, je prends la parole aujourd’hui non pas pour critiquer, mais pour attirer l’attention des autorités sur une réalité que nous vivons ici sur le terrain. Il s’agit de l’exemple d’un jeune frère, Ibrahima Traoré, que tout le monde appelle ici “Okala”. Ce nom est aujourd’hui un symbole d’espoir pour nous, paysans, jeunes et citoyens engagés.
Okala, ce n’est pas un bavard. C’est un bosseur. Un ingénieur agronome formé ici en Guinée, dans nos universités. Il n’a pas fui le pays pour aller chercher l’eldorado ailleurs. Il est resté. Et mieux encore, il est descendu dans les champs, il a retroussé les manches, il travaille chaque jour avec nous, pour nous et pour l’avenir du pays.
À Faranah, tout le monde peut témoigner. Ce jeune ne se contente pas des papiers et des discours. Il allie parfaitement le bureau et le champ. Il rédige, il planifie, mais il laboure aussi, il sème, il récolte. Il encadre les jeunes, il motive les femmes, il transforme des terres abandonnées en champs productifs.
Ce que l’État doit comprendre, c’est que si nous voulons vraiment atteindre l’autosuffisance alimentaire, ce sont des jeunes comme Okala qu’il faut mettre en avant. Pas seulement des diplômés des grandes écoles, mais des praticiens qui comprennent le terrain, les difficultés des paysans, les réalités climatiques, et qui savent proposer des solutions concrètes.
Je demande humblement au Président de la République, au Ministre de l’Agriculture, et à tous ceux qui aiment ce pays de soutenir Ibrahima Traoré dit Okala. Pas seulement par des discours, mais par des moyens concrets : du matériel, du financement, de l’accompagnement. Ce serait une grosse erreur de laisser tomber un tel exemple.
Nous, à Faranah, nous sommes fiers de lui. Il montre que la terre ne ment pas. Il nous redonne confiance. Et si tous les jeunes de Guinée suivaient ce modèle, la faim et la pauvreté seraient derrière nous