Interview exclusive : Amidou Barry, président du Parti Citoyen pour la Défense des Intérêts Collectifs (PCDIC) apprécie le contenu de l’avant-projet de la nouvelle constitution
Dans une interview accordée à citoyennews à travers l’un de ses reporters Louis Mano ce mercredi 20 novembre 2024, M. Amidou Barry président de l’alliance nationale pour le changement (ANC) sans langue de bois a apprécié le travail acharné du comité de rédaction constitué de quelques membres du conseil national de la transition (CNT) sur le contenu de l’avant-projet de la nouvelle constitution et tout en rappelant au président Mamadi Doumbouya au respect de ses engagements pris le 05 septembre 2021.
Parlant de la rédaction de cet avant-projet de la nouvelle constitution, M. Amidou Barry revient sur leur implication et leur participation à l’augmentation de leur graine de sel en tant qu’acteurs politiques pour une constitution qui nous ressemble et qui nous rassemble.
« Nous avions été invités une fois à kinda pour la lecture sur l’avant-projet de cette constitution, où on a été et on a posé le débat et on a eu à établir les deux paquèges, le paquèges le point d’accord et le point de désaccord. On a eu à implémenter les préoccupations les plus assaillantes par rapport à la logique de ce qu’il faut apporter au contenu. Donc, on a eu à adresser à travers un mémo sur les six (6) commissions qu’il avait à kindia et on a fait un seul rapport qui contenait les préoccupations des six (6) commissions et qui contenait dans un seul rapport et remonté cela au président du CNT. Et lui-même il a apprécié de la façon dont les politiques ont travaillé à kindia et il nous a promis que de faire en sorte que ce contenu puisse se retrouver dans le futur projet qui sera soumis pour le référendum. » a-t-il martelé, le patron du parti citoyen pour la défense des intérêts collectifs.
Poursuivant sur la même lancée, M. Amidou Barry revient sur la vulgarisation de l’avant-projet de la nouvelle constitution dans les quartres (4) coins de la Guinée et évoque de la mal information du côté de certains guinéens sur la conduite de politique au niveau du sommeil. « Par rapport à cette préoccupation majeure, aujourd’hui certains guinéens sont mal informés de la façon dont la politique est conduite au sommeil. Aujourd’hui il nous appartient en tant qu’acteurs politique de nous approcher de ces militants de la population à la base pour leur motiver du bien-fondé pourquoi il faut s’impliquer pour apporter son grain de sel par rapport à la constitution qui est censée être la meilleure des lois qui est une fois votée et promulguée sera la loi qui conduirait la nation dans les futures années. Donc, rester à ne pas participer à cela, c’est cautionner encore une fuite en avant, aller vers un manque de responsabilité. » a-t-il déploré.
Dans cette même optique, si d’autres guinéens affirment la candidature du président Mamadi Doumbouya aux futures élections, le président de l’alliance nationale pour le changement, qualifie ces affirmations d’illusions” bon encore une fois, c’est une illusion de mon point de vue, parce que le conscient patriote a pris un engagement à sa prise de pouvoir et on lui a demandé sur la base de quoi et il a dit, c’est sur la base d’un serment d’un serment officier général supérieur de l’armée, que ni lui, ni aucun membre du gouvernement du CNRD ne serait candidat aux futures élections qui conduiraient le pays jusqu’à l’ordre constitutionnel.” Rappel il
Pour terminer, le président du PCDIC invite l’ensemble des guinéens à s’impliquer dans la phase de vulgarisation de cet avant-projet de la nouvelle constitution. ” c’est d’inviter l’ensemble des guinéens à s’impliquer pour cette phase de vulgarisation, croyez-moi ne pas s’impliquer cela serait encore une faute grave de la population guinéenne. Parce que les ainés ont envoyé un communiqué soi-disant qu’ils déconseillent à leurs militants de s’impliquer, mais je pense que ça fait forcément un faux débat, la constitution n’a rien de personnel, ça n’a rien de politique, ça n’a rien de règlement de compte interpersonnel. C’est une question qui concerne l’avenir de la nation, a-t-il clarifié.