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Guinée : lancement de la 3ᵉ édition de Réflexions pour l’avenir organisée par la Fondation d’Afrique Émergente

La Fondation d’Afrique Emergente a tenu ce samedi 05 octobre 2024, sa troisième (3ᵉ) édition dénommée ” Réflexions pour l’avenir” à l’université (ISCAEG) située à Nongo dans la commune de Lambayi, sous le thème : « la Guinée à la croisée des chemins ? quel modèle de gouvernance pour son développement.

Cette troisième (3ᵉ) édition a regroupé un nombre important de jeunes autour d’un panel qui a été débattue par quatre facilitateurs à savoir : Dr Allassane Makanera professeur d’Université et consultant économique, Mme Makoura Onipogui Banquier et membre de la Société civile, Dr Allioune Bah enseignant chercheur à l’Université Générale Lansana Conté de Sonfonia et Mr Moussa Bérété, président de la Fondation coach professionnel philanthrope. L’objectif de cet évènement est de réunir du monde dans le sillage de la fête du 02 octobre de la fête de l’indépendance de la Guinée pour réfléchir sur les acquis du passé et aux ratés afin de rebâtir une Guinée meilleure.

Quant au président de la Fondation d’Afrique Emergente, revient sur l’essentiel de l’évènement. << Comme les éditions précédentes, l’objectif de cette rencontre est de réunir du monde dans le sillage de la fête du 02 octobre qui Marque la fête de l’indépendance de la Guinée pour réfléchir sur les acquis du passé et aux ratés afin de rebâtir une Guinée meilleur. Les échanges autour de ce panel aujourd’hui portaient sur la gouvernance, quel modèle de gouvernance pour un futur meilleur. Personnellement j’ai axé ma communication sur la responsabilité individuelle de chaque guinéen dans la construction du bonheur collectif. Et mon intervention était axé sur la mobilisation de l’éducation citoyenne pour réfléchir décider et agir dans le sens de l’intérêt global et non l’intérêt particulier.>> a-t-il expliqué Mr Moussa Barété.

Pour ce deuxième panéliste Dr Allassane Makanera, dans son exposé, s’est accentué sur le pourquoi ça ne Marche pas en Guinée. « Premièrement le manque de vision et le non-respect de la loi et du fait que l’agent public n’adhère pas au programme qui lui ait soumis et quelques fois les programmes que nous avions nous sont souvent imposés. La deuxième phase c’est de dire mais qu’est-ce que nous pouvions. D’abord il faut qu’on puisse initier nos propres programmes qui sont conformes à nos réalités. Il faudrait qu’on renforce et qu’on ait confiance aux guinéens pour dire que le problème de la Guinée ne peut être résolue que par des guinéens et dans ce sens on va choisir le guinéen en fonction de la mission qu’on peut lui confier ce qui signifie qu’on dit couramment l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. » a-t-il martelé ce consultant économique.

Dans le même sillage, Mme Makoura Onipogui, invite la Jeune génération à se former et surtout à garder ses valeurs. « C’est vraiment une grande chose qu’on se retrouve comme ça très souvent pour parler de notre pays, de son avenir et de la jeunesse. Cette relève qui est la jeunesse doit être formée. Et la formation ce n’est pas seulement à l’école la vraie formation commence à la maison c’est à dire dans la famille. Ce que je peux dire à la jeunesse c’est de se former, on a la possibilité d’être aidé par quelqu’un pour un emploi tout en gardant nos valeurs. » invite-t-elle.

Dr Allioune Bah, évoque l’utilité de la rencontre tout en évoquant les enjeux de la transition : « cette rencontre Elle est utile parce qu’elle permet à la fois les vrais enjeux de gouvernance dans lesquels nous sommes aujourd’hui et vers lesquels nous allons. C’est à dire que nous sommes dans une période de transition, et une période de transition a plusieurs phases. C’est pourquoi nous sommes en train de voir les futures possibilités d’assortir et la démocratie à venir parce que le projet de la nouvelle constitution a été présenté c’est des éléments favorables pour nous conduire à l’ordre constitutionnel. A ce niveau-là, il sera aussi nécessaire de faire des actions concrètes, parce que nous avions besoin d’instance de gouvernance qui soit réel et nous n’en avons pas besoin de certain autre. Aujourd’hui, le principe de la décentralisation est un principe très avancé dans les textes nous avons besoin de l’appliquer. » souligne-t-il l’enseignant chercheur

A rappeler que, cette rencontre a été une opportunité gigantisme pour bon nombre de jeunes qui ont tirés l’idéal des différents échanges des facilitateurs.