Respect du chronogramme de la transition : Oyé Béavogui interpelle le Président de la République Général Mamadi Doumbouya
Alors que le chronogramme de la transition semble avoir un glissement, certains leaders sociopolitiques gardent un regard critique sur le respect des accords qui ont été élaborés en vue d’une transition apaisée et d’un retour à l’ordre constitutionnel.
Dans la journée de ce mardi, 04 juin 2024, Oyé Béavogui a fait une interview au micro de notre reporter dans laquelle il lance un appel. Dans son intervention, ce membre de l’Union Sacrée interpelle le Chef de l’Etat Général Mamadi Doumbouya, à ne pas l’induire dans l’erreur sur le processus de la transition.
« Ce que nous pouvons dire au Chef de l’Etat, il doit faire très attention. Aujourd’hui, nous suivons tous le procès du 28 septembre 2009, le Capitaine Moussa Dadis Camara, avec beaucoup de ses associés. Figurez-vous que les mêmes qui étaient hier à l’hôtel Kaloum qui essayaient de prôner le glissement en aidant le Président à faire cette erreur, sont les mêmes qui étaient là autours de Moussa Dadis Camara à vouloir également l’induire dans l’erreur. Aujourd’hui, nous savons où est le Capitaine Moussa Dadis Camara et ces mêmes sont capables de se métamorphoser, de se recycler comme si rien n’a été hier et s’approcher à tous les pouvoirs qui viennent. » Dit-il.
Oyé Béavogui en appelle les autorités sur l’acceptation d’un dialogue franc et sincère avec l’Union Sacrée en vue d’une transition apaisée et un retour à l’ordre constitutionnel conformément au chronogramme et aux accords soient effectifs. Il ajoute en ces termes :
« Ce que nous pouvons dire au Général Mamadi Doumbouya, c’est de faire très attention et d’accepter un dialogue franc, sincère avec l’Union Sacrée pour qu’ensemble le processus transitoire soit apaisé et le retour à l’ordre constitutionnel conformément au chronogramme, aux accords avec la CEDEAO soient effectifs. A date, ces leaders ont déjà décliné leur position et le peuple saura trancher au moment opportun. » fait-il-savoir.
Poursuivant, Oyé Béavogui souligne que l’Union Sacrée n’est pas l’ennemi de personne et est prêt à apporter sa part d’action pour le bon déroulement du processus de la transition en tenant compte des engagements qui lient les autorités aux acteurs sociopolitiques.
« L’Union Sacrée en réalité n’est ennemi de qui que ce soit, veut apporter sa part d’action afin que le processus soit apaisé, le processus soit véritablement réussi et que cette transition puisse être la meilleure des transitions conformément aux engagements qui lient le CNRD à la CEDEAO et aux acteurs sociopolitiques qui ont pris part au cadre de dialogue. » a-t-il conclu.