Le media des grandes révélations

Hommage au Président Dansa Kourouma (Par Mamadou Saïdou Diallo, le maréchal de Facebook)

“Tout homme doit mourir un jour mais toutes les morts n’ont pas la même signification”, confiait Franklin Boukaka, poète engagé du Congo-Brazzaville, dans “Les Immortels”, sa chanson culte sortie en 1967.

La vérité est que le Président Dansa Kourouma ne connaissait pas l’Afrique uniquement par les livres mais l’avait parcourue, avait séjourné dans plusieurs pays africains. Ainsi, après avoir travaillé avec plusieurs intellectuels Guinéens et Africains conseilla le gouvernement sortant que le troisième mandat n’était pas opportun.

Il a voulu mettre son savoir au service de la Guinée qu’il  a voulu voir se développer de la plus belle des manières.

En Guinée, il valorisa , avec d’autres personnes, la société civile, une structure qui rassemble plusieurs centaines d’intellectuels Guinéens et Africains pour défendre la démocratie et les droits de l’homme.  C’est que le Président Dansa Kourouma était une figure de proue de l’altermondialisme qui milite pour l’avènement d’un autre monde. Le monde où les pays dits développés se trouvent au centre tandis que les pays dits sous-développés sont à la périphérie, le monde où une minorité de personnes (5%) concentre la majorité des richesses (95%) entre ses mains, il n’en voulait pas. Il était révolté contre ce “développement inégal”. Et ce n’est pas la lecture de “Le Capital” de Karl Marx qui lui fit prendre conscience, pour la première fois, du fossé toujours grandissant entre riches et pauvres. Le Président Dansa Kourouma refusait déjà l’injustice sociale et la misère des populations.

Après la chute du mur de Berlin et l’effondrement des pays de l’Europe centrale et orientale liés à l’ex-URSS, certains ont pensé que le socialisme était mort et que tout le monde devait désormais se jeter dans les bras du capitalisme.

Le Président Dansa Kourouma était d’un avis contraire. Face au capitalisme violent et inhumain, il préconisait la nécessité de réinventer le socialisme. Concrètement, il souhaitait que le socialisme du XXIe siècle se conjugue avec “la démocratie”, non pas la petite démocratie réduite à des élections pluripartites, mais la démocratie dans toutes ses dimensions, depuis le lieu de travail, depuis la gestion des entreprises jusqu’à la gestion de la politique, en passant par la gestion des relations de la famille et des relations de genre, en passant par tous les aspects de la vie et la séparation de la religion et de la politique;  car il n’y a pas d’avancée sociale sans démocratie, tout comme il n’y a pas de démocratisation possible sans progrès social.

De même qu’il croyait que la démocratie sans progrès social est une farce, de même il était convaincu que, pour transformer le monde, il est nécessaire de prendre le pouvoir. Un pouvoir dont l’intellectuel doit être en mesure de dénoncer les dérives et abus car, expliquait-il, “l’intellectuel n’est pas le technocrate au service du système, mais celui qui exerce ses fonctions critiques à l’égard du système et surtout celui qui apportait des expériences, des conseils et qui mettait à la disposition des uns et des autres son savoir-faire pour le développement et la bonne gouvernance ”. Il ajoutait que, même si les intellectuels n’ont pas vocation à transformer le monde, celui-ci “ne peut se transformer sans un apport décisif de l’intelligentsia”.

Le stratège Dansa Kourouma est un intellectuel qui se trompe rarement, cet intellectuel non déconnecté du réel,  cadre rigoureux et chevronné, panafricaniste convaincu et accompli est cet actuel Président du CNT dont Dieu a donné la chance de prendre la destinée de notre pays en main en nous aidant à avoir des textes de lois qui ne seront plus faciles à être modifiés.

Aujourd’hui il faut rappeler qu’il est le rare intellectuel qui vient tôt et souvent qui quitte le dernier;  de fois, cet homme quitte son bureau à 3h du matin pour revenir à 7h45min, une vérité que beaucoup de personnes ignorent dont je suis un témoin oculaire des faits.

Pour son amour au respect de la démocratie, sa préoccupation pour l’épanouissement des jeunes et le développement de la Guinée, notre lion indomptable est une référence de la nouvelle génération africaine qui mérite l’attention et le soutien pour faire de notre nation la référence de développement en Afrique.

Entouré par des jeunes cadres courageux et ambitieux , nous croyons que le CNT aidera les Guinéens à faire de leurs rêves une réalité.

Ce rêve de voir un pays émergent et une jeunesse autonome n’est qu’une question de temps, parce que le guide Dansa Kourouma continue de travailler périodiquement pour cet aboutissement.

Faut-il l’appeler le protecteur, le démocrate, le patriote, le réformateur ou le plus grand intellectuel ?

Parce que l’intellectuel n’est pas seulement celui qui a fait des hautes études, mais celui qui met sa compétence, son savoir-faire et son expertise au service de sa nation.

Voici pourquoi je lui nomme le mahatma de sa génération, l’intellectuel averti et aguerri de la la génération montante des démocrates africains.

Je vous soutiens, le peuple est avec vous, l’espoir des millions de jeunes Guinéens se repose sur votre modeste personne, continuez à nous inspirer par votre leadership et vos actions patriotiques cher patriote de notre pays.