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REPRISE DES MANIFESTATIONS DE RUE PAR LES FORCES VIVES : ‘’ Si on peut éviter la mort des jeunes gens, nous n’avons aucun problème au BL ‘’ Faya Millimono

Alors que les forces dites vives de Guinée annoncent la reprise des manifestants de rue après le retour des pèlerins, le président du Bloc libéral a, au cours d’une interview accordée à notre rédaction, exprimé son souhait de voir l’ensemble d’acteurs autour de la table du dialogue.

Selon Dr Faya Millimono, les manifestations sont des droits et il espère que ces manifestations seront encadrées pour éviter toute bavure « vous savez les manifestations, c’est un droit, mais c’est un droit dont l’exercice est encadré, on souhaite que les manifestations seront encadrés telles sortes que ça ne produise plus n’est-ce pas les scènes qu’on a connues par le passé, c’est-à-dire la mort des jeunes gens. Si on peut éviter cela, nous n’avons aucun problème, sinon dans cette période transitoire, en tout cas au niveau du bloc libéral d’un côté, au niveau de la CPR de l’autre », a déclaré le leader du BL

Dr Faya Millimono pense que la meilleure solution est der trouvé un espace de dialogue entre les acteurs politiques : « Ce que nous avons décidé de mettre de l’avant, c’est beaucoup plus réunir les conditions qu’on se parle l’exercice de nos libertés, de nos droits en Guinée nous a déjà coûté très cher et ça continue à nous coûter très cher », a-t-il laissé entendre

Par ailleurs, il n’a manqué d’attaquer les trois grands leaders politiques qui sont derrières les forces vives de Guinée dans leurs démarches : « Aujourd’hui, nous avons sur l’espace politique guinéen des gens qui ont une expérience de première main, Alpha Condé a été l’opposant historique, il a dirigé pendant 11 ans, au moment où il était l’opposant historique, il a demandé à manifester, parfois des manifestations qui n’avaient pas été autorisés qui avaient été quand même faite et il y a eu des morts et il est arrivé au pouvoir, pendant les 11 ans, je crois que si on compte le nombre de fois que les manifestations ont été interdites, on peut dire autant de fois que les manifestations avaient été annoncées, autant de fois, elles avaient été interdites », dit-il

Avant d’ajouter : « Les deux autres qui sont des forces vives sont des anciens premiers ministres qui aussi pendant l’exercice, on ne peut pas dire que pendant leur primature, il n’y a jamais eu interdiction de manifestation, alors ce sont donc trois acteurs majeurs qui ont l’expérience aussi bien du côté de l’opposition, mais aussi du côté du pouvoir. Pourquoi quand ils sont dans l’opposition, ils demandent à manifester ? Mais quand ils arrivent au pouvoir, ils interdisent les manifestations ? », S’est interrogé le président du Bloc libéral

 

 

Salif Camara et BMS