Reprise des manifestations de rue : ‘’ le pays ne saurait appartenir à des gens non élus ‘’ dixit Aboubacar Soumah
Suite à l’échec des pourparlers avec le premier ministre sous la médiation des religieux, les forces vives de Guinée, ont annoncé hier mercredi une série de manifestation dans le grand Conakry les prochains jours.
Dans leur communiqué, ces manifestations ont pour objectif, l’arrêt des harcèlements judiciaires des acteurs politiques et de la société civile, mais aussi l’application sans délai des décisions du dernier sommet de la CEDEAO tenu à Addis-Abeba en marge du sommet de l’UA, notamment celle exigeant des autorités guinéennes l’organisation d’un dialogue inclusif et crédible avec les Forces Vives de la Nation pour définir de manière consensuelle les conditions du retour à l’ordre constitutionnel.
Ce jeudi dans l’émission MIRADOR, le président du parti GDE (Guinée pour le développement et l’équilibre) a déclaré chez nos confrères de FIM FM que cette décision d’aller vers des manifestations pacifiques est le dernier recours après l’échec du dialogue avec le premier ministre. « Les autorités de la CEDEAO ont intervenu et ils ont fait de sorte qu’il y ait un dialogue transparent et équitable pour sortir de cette transition dans la paix. Mais malheureusement, les autorités guinéennes n’entendent pas de cette oreille. Ils veulent utiliser la force et le mensonge et pratiquement, nous n’avons plus que les manifestations pacifiques à faire valoir », a expliqué le leader du GDE
Aboubacar Soumah fait savoir qu’il est inadmissible de laisser le pays dans des mains des gens qui ne sont pas l’émanation du peuple : « Ce pays n’appartient pas à un groupe d’hommes, le pays n’appartient pas à un clan et le pays ne saurait appartenir à des gens non élus. Qui à travers des moments qu’ils ont bénéficié des avantages de l’Etat pour avoir des équipements nécessaire et qu’ils viennent accaparer quelque chose peuple en utilisant la force pour imposer au pays leur volonté et tout ce qu’ils veulent, parce que ce qui se passe dans le pays, il faut être en Guinée pour le savoir et l’accepter et cela ne se passe nulle part ailleurs », a déclaré le président du parti GDE (Guinée pour le développement et l’équilibre)
À la question de savoir ce qu’il en pense de la médiation des religieux, il dira que « les religieux ont utilisé des propos diplomatique, pour sortir de cette affaire, ils avaient honte devant nous, parce que tout ce qu’ils ont demandé aux forces vives, nous l’avons accepté et ce qu’ils ont demandé au CNRD et au gouvernement rien n’a été accepté, les religieux ont été humiliés », a laissé entendre le politique
Mamadou Samba Barry
