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Incendie au grand marché : ‘’un grand centre comme ça, où il n’y a pas même pas une réserve d’eau ‘’ déplore le directeur régional de la protection civile

D’énormes dégâts matériels ont été enregistrés dans l’incendie survenu mardi dans le Grand Marché de Conakry. Plus d’une vingtaine de boutiques contenant des marchandises sont partis en fumée. Chez les sinistrés, c’est la tristesse et le désarroi.

Rencontré sur les lieux, le directeur régional de la protection civile est revenu sur cet incendie qui a ravagé une vingtaine de magasins : « on nous a appelé à partir du numéro 18 et y’a des gens aussi qu’on a appelé par leurs numéros personnels des responsables parce que c’est un établissement qui n’est pas caché donc à partir de l’instant que nous avons reçu l’alerte notre base la plus proche ici c’est le SS de matoto qui est à la tannerie et ils ont pris le départ directement kaloum aussi a pris le départ parce que c’était un grand évènement et les deux sont arrivés sur le lieu ils ont constatés il y a un embrasement généralisé au niveau du bloc C et y’a plus d’une dizaine de boutiques qui était en flamme donc aussitôt on a appelé les renfort des autres services de Conakry c’est comme ça on a été informé », a déclaré le lieutenant-colonel Kaba Ibrahima sory

Poursuivant, cet officier de la protection civile a fait son constat sur l’incendie qu’ils ont eu du mal à contenir : « le constat il y’avais déjà un embrasement généralisé presque la majorité des boutiques étaient déjà en flamme et directement on a commencé l’opération extinction mais vous n’êtes pas sans savoir c’est un entrepôts parce que y’a des boutiques en haut y’a des marchandises superposées et diverses marchandises dans les boutiques différentes, il y’avais aussi des boutiques qui étaient fermées y’avais les flammes à l’intérieur donc le grand problème c’était l’ouverture d’abord d’accéder au foyer et ça été un grand problème d’ouverture parce que tout était chaud et dès qu’on a commencé à avoir quelques ouverture on a commencé les opérations d’extinction tout en faisant la protection du bloc B et du bloc D parce que l’incendie c’est au niveau du bloc C donc c’est les opérations qui ont commencées aux environs de 18h jusqu’à là nous sommes là et le feu est circonscrit mais pas totalement éteint parce que y’a les opérations de déblayage qui restent il faut soulever les marchandises, les choses qui sont brûlés en haut et au fur et à mesure ont fini le travail », a laissé entendre le directeur régional de la protection civile

Par ailleurs, il déplore la non-conformité du centre aux normes internationales en matière de protection civile : « si on a des difficultés premièrement c’est les prises d’eau ,un grand centre comme ça il n’y pas une réserve d’eau ,un POIM un plan d’organisation interne qui n’est pas respecté, si vous êtes là il y’a un poste de gendarmerie, y’a un poste de police mais y’a pas de poste de protection civile, il n’y pas un bassin de réservoir d’eau, on peut si y’a un grand évènement allé, donc les camions qui viennent, les camions d’une capacité qui varie entre 2000 à 3000 litres que chaque fois on vide on n’est obligé d’aller jusqu’à la tannerie ou à l’aéroport pour s’approvisionner donc le grand problème c’est le problème hydraulique et le deuxième problème c’est le problème d’accès au source réelle parce que les marchandises sont entreposer les uns sur les autres donc c’est pas facile d’accéder le fond du foyer », a déploré le lieutenant-colonel

Enfin parlant de l’origine du feu, il impute la responsabilité à des travaux de soudures : « l’origine d’après les constats et les renseignements recueillis, ils étaient en train de faire les opérations de maintien de soudure au niveau du bloc C et en ce moment, il n’y pas le courant , c’est suites à ces opérations de soudure qu’il y’a eu un départ de feu qui n’a pas été circoncis à temps et qui a débordé c’est ce qui a fallu l’appel à l’urgence de la protection civile », a fait comprendre le lieutenant-colonel Kaba Ibrahima sory directeur régional de la protection civile.

Aucune perte en vie humaine n’est enregistrée pour l’instant. Les pertes financières ne sont pas encore évaluées. On parle de plusieurs millions de dollars américains. Les agents des forces de sécurité sont présents sur les lieux pour éviter tout dérapage.

 

 

Salif Camara