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Guinée: Abdou Sacko du forum des forces sociales revient sur son interpellation musclé par des gendarmes

Depuis son arrestation musclée le samedi 11 mars 2023, le Coordinateur du forum des forces sociales, Abdoulaye Sacko s’était réservé de relater la scène entre lui et les gendarmes qui ont participés à son arrestation.

Invité de l’émission ‘’ ON REFAIT LE MONDE ‘’ sur Djoma TV ce mardi 21 mars 2023, Abdoulaye Sacko est revenu dans sa narration sur le déroulé des évènements. ‘’J’ai trouvé notre gendarmerie a deux visages. Le premier visage, quand nos compatriotes habillés, qui fonctionnent sur la base du contribuable, je répète ont surgi dans notre véhicule comme si ce sont des carnivores qui ont vu devant eux un porc épic, ils ont la faim, mais ils veulent l’attraper, avec tous les risques que cela concourrait en s’abattant tout de suite sur ce porc épic. Alors, ce qui m’a intrigué, c’est lorsque j’ai vu ceux qui ont surgi dans notre véhicule, celui qui les commandait, était au téléphone. Mais au fur et à mesure qu’il communiquait avec celui qui avait sa langue en distance, au fur et à mesure l’adrénaline monte, au fur et à mesure il devenait agressif’’, a relaté Abdoulaye Sacko chez nos confrères de Djoma média, dans l’émission ‘’On refait le monde’’, a-t-il réagi

Pour lui, cette interpellation lui a permis de tirer certaines leçons : ‘’J’ai tiré la leçon en disant que nos compatriotes qui vont sur le terrain, ils sont parfois modelés, formatés comme s’ils vont rencontrer un danger sur le terrain. On était à partir de Dixinn terrasse, j’ai senti qu’il y avait un pick-up des gendarmes derrière nous. Mais arrivé dans les environs de la FONDIS, après Gamal, j’ai compris qu’ils klaxonnaient de trop. Mon collègue était sur une voie. Je lui ai dit de prendre le bas-côté de la route, parce que ceux-ci ont une urgence. Il dit, c’est deux voies, mais s’ils ont choisi ta voie, tu ne sais pour quelle urgence ils l’ont fait, il faut libérer la route. Quand il l’a fait, à ce moment, ils ont barré la route devant nous de façon violente, ils criaient à la mauvaise conduite. Automatiquement, ils sont descendus. Moi j’avais descendu les vitres pour savoir de quoi il s’agit. Mais comme les portuaires n’étaient pas verrouillées, ils ont ouvert, ils ont surgi dedans. Après mon ami leur a demandé s’ils sont chargés de la régulation routière. Il a dit : suivez-nous à la fourrière. En cours de route, il demandait le nom de mon ami Ismaël Diallo et le mien. Automatiquement, il m’a dit que je n’ai pas droit au téléphone, j’ai obtempéré’’, a laissé entendre le coordinateur du forum des forces sociales

 

Mamadou Samba  Barry