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Cas de Dr Kassory, Diané et Oyé : ‘’ On ne peut pas vouloir une chose et son contraire ‘’ Me Pepe Antoine Lamah

Ouverture ce mercredi 15 mars 2023, du procès des anciens dignitaires du régime déchu, à savoir : Oyé Guilavogui, Dr Mohamed Diané et Dr Ibrahima Kassory au tribunal de la cour de Répression Infractions Économiques et Financières (CRIEF).

Cette ouverture a été marquée par le refus de  Oyé Guilavogui, Dr Mohamed Diané et Dr Ibrahima Kassory de se présenter à la barre pour répondre des faits à leur reprocher.

Pour Me Pépé Antoine Lamah, avocat de la partie civile dans ce procès, cette posture des inculpés, est une preuve qu’ils manquent d’argument pertinent pour établir leur innocence. ‘’ Le procès pénal ce n’est pas sur Facebook, le procès pénal, c’est au prétoire. S’ils sont convaincus de la pertinence de leurs arguments, pourquoi fuir les débats. Ils disent qu’ils se sont pourvus en cassation contre l’arrêt qui a confirmé le renvoi de leurs clients devant la chambre de jugement de la CRIEF. Alors, ça leur coûte quoi de venir développer cet argument devant la chambre de jugement de la CRIEF ? », S’interroge l’avocat chez nos confrères de Djoma média dans l’émission ‘’On refait le monde’’.

Avant d’ajouter que : « C’est parce qu’ils sont eux-mêmes convaincus que cet argument n’est pas impertinent, ce n’est pas fondé et c’est manifestement diagramme de ne pas venir. Je pense que la justice ne doit pas se prêter à ce jeu. Nous sommes dans une situation où nous avons déjà lancé des discrédits à la justice. MM. Oyé, Diané sont en prison depuis bientôt un an, on ne fait rien pour programmer leur procès, en même temps, on les invite maintenant à venir faire face à la justice, à la tenue de leur procès, ils refusent. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire quand-même, soyons sérieux », a-t-il déploré

L’avocat de l’État poursuit en disant qu’ils ont suffisamment d’éléments contre Oyé Guilavogui « Nous avons suffisamment d’éléments contre M. Oyé Guilavogui. Il y a des charges suffisantes, qui pour nous, justifient leur renvoi devant la chambre de jugement de la CRIEF », a laissé entendre Me. Pépé Antoine Lamah.

 

 

Anne Marie